Malgré l’amélioration de la qualité des eaux de l’Arc et de ses affluents au cours des 10 dernières années, l’Arc continue de souffrir d’une pollution diffuse aux molécules chimiques, comme par exemple les pesticides. Les quantités et la diversité des molécules retrouvées dans l’Arc attestent d’un usage chronique sur le bassin. La diminution de l’impact de ces intrants chimiques ne sera possible qu’avec une (r)évolution des pratiques afin de réduire l’usage de ces molécules "à la source". Cette évolution doit impliquer l’ensemble des utilisateurs de ces molécules : collectivités, agriculteurs et particuliers.
Le SABA est ainsi à disposition de ses communes adhérentes pour les conseiller techniquement sur des méthodes alternatives au désherbage chimique. De plus, au travers d’actions de sensibilisation et d’ateliers pratiques, il sensibilise les jardiniers amateurs sur des solutions de jardinage sans pesticides. Enfin, le SABA travaille également en partenariat avec les acteurs du secteur agricole local (associations agricoles, chambres d’agriculture, caves coopératives...) pour développer des pratiques agricoles moins consommatrices de phytosanitaires tout en prenant en compte les réalités techniques et économiques de cette activité.
NB : Le magazine numérique "Lettre des lagunes" du Pôle Relais Lagune Méditerranéennes consacre son hors-série n°7 aux pesticides.
A cette occasion, le SABA a dressé un bilan de ses actions depuis 2013 dans un article.